Votre joli minois ne veut pas risquer de se mélanger les pinceaux au moment de choisir la couleur de sa nouvelle monture ? Voilà quelques rudiments de colorimétrie qui vous permettront de repérer les nuances qui vous donnent bonne mine et de fuir celles qui ne vous vont pas.
Mon visage, ma peau, mes couleurs et moi
De la même façon qu’un bon ou un mauvais éclairage peut sublimer ou bien déprimer le rendu d’une photo, le fait d’associer une bonne ou une mauvaise couleur à un visage peut, soit le rehausser, soit le malmener. Partant du fait qu’on réagit tous spécifiquement aux couleurs en fonction de notre flux sanguin et de la pigmentation de notre peau, le diagnostic colorimétrique nous permet d’expérimenter l’effet des différentes couleurs face à notre carnation. Grâce à lui, on apprend à capitaliser sur les effets flatteurs de la couleur (bonne mine, dynamisation des traits, atténuation de la fatigue), et on s’épargne les méfaits d’une nuance mal lunée (accentuation des cernes et des imperfections, apparence blafarde, traits endurcis).
Mon teint, mon drapping, ma palette et moi
Pour nous aider à constituer notre palette chromatique de prédilection et à coloriser notre look à la perfection, les conseillers en image et les visagistes utilisent une méthode qui consiste à apposer sur soi des échantillons de tissus de différentes couleurs afin de déterminer au mieux les associations qui nous correspondent : le drapping.
Drapping, mode d’emploi
1. Température du teint :
en plaçant près de son visage un tissu doré puis un tissu argenté, on repère immédiatement celui qui nous donne la meilleure mine. Si c’est l’or, c’est qu’on a le teint chaud ; si c’est l’argent, c’est qu’on a le teint froid. Cette indication peut aussi nous être
donnée par l’observation de nos veines à l’intérieur de notre poignet : si elles paraissent plutôt verdâtres, on mise sur le chaud ; si elles sont plutôt bleutées, on s’oriente vers le froid.
2. Saisonnalité de la palette :
pour procéder à une analyse colorimétrique plus contrastée, on met son visage en contact avec des échantillons de tissus balayant les nuances des plus claires aux plus foncées. Et selon que notre teint est plus flatteur sous l’effet du sombre ou de la lumière, on lui attribue une palette chromatique saisonnière spécifique.
Le printemps, l’été, l’automne, l’hiver et moi
Les teints froids disposent de deux palettes qui contiennent des couleurs aux reflets froids et argentés à base de bleu et de rose.
– Celle de l’été s’illumine avec douceur (rose, bleu pâle, blanc).
– Celle de l’hiver se déploie dans la profondeur (violet, bleu roi).
Les teints chauds disposent de deux nuanciers rassemblant des couleurs aux reflets chauds et dorés à base d’orangé et de pêche.
– Celle du printemps se révèle douce et lumineuse (beige, jaune).
– Celle de l’automne se montre dense et parfois sombre (marron, orange).